Mitaphie
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 Légendes de Mitaphie

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Meylta Llerelyn
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Meylta Llerelyn
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   Posté le 18-02-2006 à 18:01:25   Voir le profil de Meylta Llerelyn (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Meylta Llerelyn   

Après l'histoire de Mitaphie, il fallait bien ça!
Donc je vous propose de créer vos légendes qui, bien sûr, restent dans l'esprit de Mitaphie...
Bon courage

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La malédiction du Pentacle du Destructeur.


Il y a bien longtemps, alors que le Mal se répandait de par le monde, détruisant les coeurs et brisant les unions, la Magie connaissait une expansion sans limite : le Mal procurait des pouvoirs à ses soldats, et les rebelles possédaient eux aussi leurs mages.

Olcutus était un Mage issu d'une famille de bourgeois, engagé auprès des forces du Mal. C'était un des plus prometteurs, mais aussi l'un des plus corrompus et avides : il passait tout son temps à améliorer ses pouvoirs, travailler son corps et son esprit pour les assujettir totalement à ce pouvoir qui l'envahissait, et surtout, créer et rechercher de nouvelles incantations, plus puissantes les unes que les autres.
Car Olcutus, comme tous les Humains envahis par le Mal, nourrissait en lui une passion secrète, une ambition qui le rongeait et l'épuisait chaque jour de plus en plus : il voulait renverser l'Ancien, le traître, qui les menait d'une main de fer, mais trop souple encore aux yeux d'Olcutus. Il voulait prendre sa place, et instaurer le règne d'un Mal puissant et invincible, qui détruirait tous les opposants à la puissance qu'ils servaient et lui garantirait une vie de souveraineté éternelle.

Ce fut lors d'une de ses nombreuses recherches dans les écrits des Anciens qu'Olcutus tomba sur ce qui fut l'origine de sa chute : une incantation qui, d'après les écrits, permettrait de se faire avatar du Destructeur, de s'approprier ses pouvoirs et de devenir indestructible. Une machine de guerre, investie d'un pouvoir sans limites : une idée qui n'était pas pour déplaire au Mage.
Olcutus décida alors de baser ses recherches sur la création d'un avatar du Destructeur, qui lui procurerait alors l'arme unique qui lui permettrait d'accéder à son destin.

Olcutus, grâce aux privilèges que lui accordait son statut de Mage, obtint la permission de garder des prisonniers de guerre pour mener ses expériences. Pour faire son choix, il fut un jour appelé par un Capitaine des Rebelles, qui venait de faire prisonnier un village entier de Bandits.
Olcutus arriva alors et, comme on achète des fruits au marché, il se mit à choisir ceux qui seraient assez forts pour supporter son sort. Il prit ainsi comme cobayes des forgerons, des fermiers, des bâtisseurs... et une femme.

Lorsque Olcutus arriva devant Nyaga, la première chose qui le frappa fut sa beauté : des cheveux roux flamboyants, des yeux verts perçants, une peau blanche comme la lune... Malgré la saleté qui la recouvrait, et l'état déplorable dans lequel elle se présentait à lui, il ne put rester insensible à son charme. Olcutus s'approcha alors de la jeune femme, et lui demanda son nom. Mais elle refusa de répondre. Sous les ordres du Capitaine, des soldats rebelles se mirent alors à la ruer de coups, mais elle refusait toujours de parler.
Olcutus, alors que la jeune femme était à terre, frappée par les soldats, leur hurla alors d'arrêter. Etonné, le Capitaine fit stopper ses hommes ; pour ne pas perdre la face, Olcutus leur expliqua qu'il ne voulait pas que l'on massacre la jeune femme car elle serait l'objet d'une de ses expériences. Méfiant, mais ne pouvant poser trop de questions, le Capitaine laissa alors Olcutus embarquer Nyaga.

Olcutus retourna alors dans son manoir, et fit enfermer les prisonniers dans les cachots. Mais il garda Nyaga dans une chambre: il la fit soigner, laver, coiffer, habiller...
Il continuait de mener ses expériences, mêlant l'incantation des Anciens à des sorts d'attachement, d'obéissance. Il testait de temps en temps ses sorts sur ses sujets, mais aucun n'était assez fort pour supporter le sort : ils mourraient incendiés, explosaient sous l'impact de l'incantation, ou, quelques fois, réussissaient à être investis par le sort, mais mourraient parce que le Mal épuisait toutes leurs forces en peu de temps.
Olcutus s'acharnait, redoublait d'efforts pour améliorer la formule, faisait entraîner physiquement ses prisonniers... Il mettait tant de coeur à l'ouvrage que ses travaux, qui connaissaient de plus en plus de succès, gagnèrent l'oreille de l'Ancien, le maître des Rebelles. Intéressé, ce dernier convoqua alors Olcutus afin qu'il lui fasse part de ses travaux.

La veille de son départ pour la capitale, Olcutus demanda à ce que Nyaga vienne dîner avec lui. Il fut servi un repas somptueux dans la grande salle du manoir, et Olcutus reçut Nyaga comme si elle était une reine. Le repas se passa dans le silence ; lorsqu'ils eurent fini de manger, Olcutus emmena Nyaga dans sa chambre, et là, dans le silence de la nuit, ils unirent leurs corps.
Olcutus partit donc le lendemain et demanda à ce qu'on traite Nyaga de la meilleure façon en son absence.

Lorsqu'il arriva au chateau de l'Ancien, Olcutus fut directement conduit devant lui, afin qu'il montre son sort. Mais lorsqu'on lui présenta la personne sur qui il allait devoir le lancer, Olcutus sentit son coeur se briser : devant lui, on amena Nyaga, le visage en sang, les habits déchirés. Ses serviteurs l'avaient trahis, et on avait dénoncé son amour au maître. Lui amener Nyaga, c'était ainsi le punir d'avoir aimé une traître, d'avoir trahi les siens.

Tremblant, Olcutus lança tout de même son sort, sous le regard amusé de son maître. L'effet fut immédiat: des flammes se mirent à danser autour de Nyaga, brûlant sa chair, ses vêtements, ses cheveux. Il ne restait d'elle que son corps, recouvert d'une épaisse pâte noirâtre ; ses yeux, brûlés eux aussi, étaient jaunes vifs. Elle était à présent le Mal, et elle obéissait à Olcutus.
Impressionné, l'Ancien demanda alors à Olcutus de faire agir Nyaga le jour même : une armée de bandits fut ainsi détruite en une heure, dans le feu et le sang.

La nuit venue, l'Ancien décida que Nyaga serait enfermée dans les catacombes du chateau, et que Olcutus resterait à la capitale. Mais le Mage était d'un tout autre avis : il voulait sauver Nyaga, lancer le contresort qu'il avait mis au point en même temps que sa formule, et partir avec elle.
Mais l'Ancien était plus malin : il avait deviné les pensées d'Olcutus, et jeté une malédiction à Nyaga, de sorte que si Olcutus lançait le contre-sort, il serait alors le sujet de terribles malédictions qui lui coûteraient la vie. Et lorsqu'il lança le sort sur Nyaga, un pentacle rouge vif apparut sur le ventre de la jeune femme, symbole du Mal qui dormait en elle.

La nuit suivante, Olcutus rangea dans une caisse ses parchemins, sur lesquels étaient notés ses sorts. Il la jeta dans le fleuve qui coulait près de la capitale, et partit délivrer Nyaga.
Mais lorsqu'il lança le contre-sort sur la jeune femme, il fut alors foudroyé sur place par un éclair noir. Nyaga se consumma sur place, son "maître" étant mort : le sort l'avait lié à lui, et elle n'avait vécu que parce qu'il était en vie.
On entendit alors se répandre dans le chateau un rire froid et sournois : le rire d'un être maléfique qui venait de faire preuve de cruauté, une fois de plus...


Quelques années plus tard, un jeune pêcheur retrouva les travaux d'Olcutus et, après que les Mages s'en soient emparés, la malédiction du Pentacle du Destructeur, appelée ainsi en raison du Pentacle qui apparaissait sur le ventre des victimes, fut apprise à des centaines de Mages du Mal.

Il faut savoir que, après modifications, le sort n'avait plus les mêmes propriétés : une fois la personne touchée, le pentacle s'inscrivait sur elle, et il lui restait alors sept jours et sept nuits avant de mourir. Et quiconque, à l'image d'Olcutus, essayait de la sauver, mourrait dans les plus atroces souffrances...
Et de nos jours, aucun Mage oeuvrant pour le Bien n'a réussi à trouver de solution à cette malédiction, qui continue de décimer les Bandits...


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Nom et Prenom: Mëylta Llerelyn
Race: mi-démone, mi-Elfe Noire
Pouvoir: maîtrise le Feu, pouvoir de Guérison
Armes: deux épées courtes , une dague en argent
Statut: infirmière
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